LE COUNSELING AU CALACS
Qu’est-ce que le counseling?
Le counseling est un « entretien » avec
un travailleur social formé. Vous travaillez ensemble pour
surmonter les conséquences du traumatisme. Vous êtes
la personne la mieux placée pour savoir comment vous avez été touchée
par le traumatisme, et le travailleur social peut vous aider à :
- Comprendre les sentiments que le traumatisme
a suscités
- Comprendre vos émotions
- Reconnaître vos forces,
votre estime personnelle et votre valeur
- Faire des changements
dans votre vie qui vous sont importants
Qu’est-ce qui caractérise le counseling au CALACS?
Les conseillères au CALACS sont toutes des travailleuses sociales
agréées qui ont une formation leur permettant d’aider
les victimes de violence sexuelle. Leur expérience et leurs
connaissances leur donnent des outils dont elles peuvent se servir
pour aider les victimes. Vos renseignements sont gardés confidentiels
et sont partagés avec d’autres travailleuses sociales
du CALACS seulement si cela s’avère nécessaire.
Avant de commencer votre counseling, votre travailleuse sociale vous
expliquera les règles et procédures liées à la
confidentialité.
En plus de recevoir du counseling individuel, il pourrait vous être
utile d’assister à des réunions de groupe, car
cela vous permettra de rencontrer d’autres personnes ayant
vécu une expérience semblable à la vôtre,
atténuant ainsi vos sentiments d’isolement. Le CALACS
est un milieu ouvert et accueillant où vous pourrez discuter
de votre situation et de vos besoins.
Lorsque vous appelez le CALACS, une travailleuse sociale vous posera
des questions pour s’assurer que le CALACS peut répondre à vos
besoins. Elle vous expliquera le counseling et, si vous êtes
d’accord, vous donnera un rendez-vous. Au cours de votre première
visite, la travailleuse sociale vous posera de nombreuses questions
et vous demandera de remplir des questionnaires. Cette première étape
s’appelle « évaluation » et aide
la conseillère à avoir une bonne idée de la
façon dont le traumatisme vous a touchée, sachant fort
bien qu’un traumatisme touche chaque personne différemment.
Une fois que l’évaluation aura été accomplie,
vous établirez les objectifs du counseling avec la travailleuse
sociale. Généralement, vos séances de counseling
auront lieu une fois par semaine et dureront 50 minutes.
De plus, on vous demandera si vous voulez assister à des
séances de groupe. Les séances de groupe ont lieu généralement
une fois par semaine pendant une période définie et
durent 2 heures.
À quoi pouvez-vous vous attendre du counseling?
Aussi difficile que cela puisse être de raconter ce qui vous
est arrivé, n’oubliez pas que de nombreuses personnes
ont parlé à la travailleuse sociale d’expériences
similaires et qu’elle comprendra ce que vous ressentez. Le
counseling ne vous offre pas de solution magique et le fait de parler
d’un événement douloureux peut donner l’impression
que les choses empirent avant de s’améliorer. C’est
tout à fait normal. N’oubliez pas que vous avez survécu à ce
qu’il y a de pire et que la travailleuse sociale pourra vous
aider à acquérir des compétences dont vous avez
besoin pour faire face à vos réactions.
Que puis-je faire pour m’aider pendant la période de counseling?
La travailleuse sociale est qualifiée et prête à vous
aider, mais vous avez un rôle important à jouer. Vous
devez être ouverte et honnête avec elle, ne pas manquer
vos rendez-vous, mettre à l’essai de nouvelles idées
et stratégies et faire vos « devoirs ».
Vous devez également partager vos craintes et préoccupations
surtout si vous songez à abandonner le counseling.
Êtes-vous prête à obtenir de l’aide? Vous
avez peut-être parfois l’impression d’être
prête à obtenir de l’aide, mais vos pensées
et vos craintes vous bouleversent encore tellement que cela vous
semble trop difficile. Il arrive parfois en début de counseling
qu’une personne décide qu’elle n’est pas
prête et qu’elle revienne plus tard. Certaines personnes
trouvent que même après avoir suivi un counseling fructueux,
elles ont encore besoin d’une brève période de
counseling pour maîtriser leurs sentiments. N’oubliez
pas que le CALACS est toujours là pour vous aider.
Philosophie de counseling du CALACS :
- Les clientes du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère
sexuel (CALACS) sont les expertes de leur propre vie.
- Les clientes et les conseillères sont des égales.
Les clientes sont les expertes de leur propre vie et de leurs expériences.
Les conseillères sont les expertes des capacités
d’adaptation et des stratégies permettant d’obtenir
de l’aide et de l’information dans la communauté.
- Les conseillères reconnaissent et respectent les différences
entre la cliente et elles-mêmes.
- Les conseillères ne portent pas de jugement sur les clientes
ou leur situation.
SERVICES
Intervention
en Situation de Crise:
Les lignes d’écoute et d’intervention sont disponibles
sur les 24 heures en français et en anglais. Il s’agit
de support émotionnel, des techniques de résolution
de problèmes, des renseignements, et au besoin, un service
d’orientation vers d’autres programmes.
Les accompagnements au centre de traitement médical sont
aussi offerts.
La ligne francophone Fem’aide, un service totalement francophone
vous est aussi disponible en situation de crise. Téléphonez
sans frais : 1-877-336-2433.
Soutien
et Traitement :
Des programmes sont offerts à toutes personnes hommes et
femmes, âgées de 13 ans et plus qui sont victimes d’agression
sexuelle, d’exploitation sexuelle et d’inceste. Le
Centre de traitement des victimes d’agression sexuelle et le
programme «Safe Kids», en collaboration avec « La
société de l’aide à l’enfance »,
offrent des services pour les victimes qui ont moins de 13 ans. Traitement
avec interpréter.
Du soutien est également offert aux membres de la famille et/ou à d’autres
personnes non coupables et impliquées dans al vie de la victime.
Éducation
du public :
Il est possible d’obtenir, sur demande, des trousses d’information
et des présentations pour sensibiliser le public. Les
sujets sont les suivants :
- Les réalités de l’agression sexuelle
- L’exploitation sexuelle des enfants
- La dynamique de l’inceste
- Le viol commis par une amie
- La prévention et la sensibilisation
- Les services du CALACS
Liaison/réforme :
Un travail d’intervention est entrepris conjointement entre
la police, les hôpitaux, le bureau du procureur de la Couronne
et d’autres organismes des services sociaux afin d’améliorer
et d’établir des services adéquats aux victimes
d’agression sexuelle, d’exploitation sexuelle et d’inceste.
Les services sont offerts en français et en anglais.
RÉACTIONS COURANTES
Réactions Courantes À La Victimisation Sexuelle
Il est normal pour une victime de violence sexuelle de ressentir
toute une gamme d’émotions. Vous ne « perdez
pas la tête » et « ne devenez pas folle**» si
vous ressentez ces émotions. Il est souvent difficile pour
une personne qui n’a pas été victime de violence
sexuelle de comprendre ce que vous ressentez. Vous trouverez ci-dessous
certaines des réactions normales à la victimisation
sexuelle :
SUR LE PLAN ÉMOTIONNEL
Choc : vous ne pouvez
pas croire ce qui vous est arrivé; sensation d’engourdissement,
d’irréalité; sensation
de détachement
des autres ou d’être différente.
Peur : que l’événement
se reproduira; pour votre sécurité et celle
de votre famille; de faire confiance aux autres; de parler aux autres
de votre expérience; de ne pas être crue ou soutenue;
anxiété,
souci et nervosité; autres peurs non liées à votre
expérience
Colère: envers la personne
qui vous a agressée ou celle qui n’a
rien fait pour empêcher
la situation en
raison de la stupidité et de l’injustice de la situation; frustration
par rapport à la loi et au système judiciaire; en
réaction à votre colère et à votre irritabilité en
réaction à votre sensibilité extrême rêves
bouleversants.
Tristesse: devant les pertes, humaines
et matérielles; devant
la perte du sentiment de sécurité; dépression
sans raison; sentiment
d’impuissance; incapacité à vous
intéresser à quoi que ce soit ou aux autres.
Honte: d’avoir l’air impuissante
ou émotionnelle ou de se sentir ainsi de
ne pas avoir réagi comme vous l’auriez voulu.
Incrédulité: ne pouvoir croire que
c’est arrivé et que cela vous soit arrivé.
Embarras: par rapport à ce que penseront
les autres lorsqu’ils apprendront ce qui s’est passé; se sentir embarassée d'en parler.
Culpabilité: est-ce que cela aurait pu être évité?;
sentiment
de culpabilité occasionné par la réaction des
autres à la divulgation.
Déni: essayer d’oublier la victimisation;
vouloir
que cela< disparaisse>; s’imaginer
que si vous n’y pensez pas ou n’en parlez pas, que cela
va <disparaître>.
SUR LE PLAN PHYSIQUE
Sommeil: changement des habitudes de sommeil;
difficulté à s’endormir
en raison de pensées troublantes; sommeil
agité ou cauchemars; rêves
ou cauchemars liés à l’expérience; cauchemars
au sujet d’autres choses effrayantes.
Problèmes physiques: sursaute au moindre
bruit; trop ou pas; assez d’activité; sentiment;
d’être
toujours fatiguée; se sentir bouleversée et tendue,
avoir des étourdissements tremblements incontrôlables;
difficulté à respirer; maux de tête ou
douleurs, généralisées; maux d’estomac,
nausées,
diarrhée ou constipation; problèmes de santé (p.
ex. changement d’appétit, maux
de tête, troubles digestifs).
SUR LE PLAN DU RAISONNEMENT
Souvenirs: pensées ou images fréquentes
de l’incident; pensées
ou images d’autres événements effrayants; flashbacks ou
impression de revivre; l’expérience images
de l’incident apparaissant soudainement dans votre tête; essayer
de refouler les souvenirs douloureux; rien
ne semble important à part l’incident.
Confusion: difficulté à prendre
de simples décisions; incapacité à vous
concentrer ou troubles de mémoire; difficulté à résoudre
des problèmes; difficulté à penser
clairement
COMPORTEMENT
Social: s’isoler
des autres; besoin d’être seule; facilement
embêtée par les autres; sentiment d’être
séparée des autres; aucun intérêt pour
les activités et passe-temps habituels
Travail: ne pas vouloir aller à l’école,
manque d’énergie; incapacité à se concentrer
ou à porter attention .
Habitudes: perte ou augmentation d’appétit;
perte d’intérêt pour les activités agréables.
Les signes décrits plus haut sont des réactions courantes
et naturelles à une expérience qui met la vie en danger.
Chaque personne réagit différemment à une telle
situation. Certaines y réagissent immédiatement, d’autres
après un certain temps, certaines intensément et d’autres
très peu. Bien que cela soit déplaisant pour toutes
les personnes concernées, il est tout à fait normal
de ressentir ces émotions pendant que vous surmontez le traumatisme.
Ce à quoi vous pouvez vous attendre :
Les symptômes diminueront graduellement sur une période
de plusieurs semaines, bien qu’ils puissent durer des mois,
voire des années pour certains, surtout si l’expérience
a été particulièrement effrayante. Il se peut
que les sentiments soient plus intenses lorsque quelque chose vous
rappelle l’incident ou lorsque vous en parlez. Toutefois, cela
ne doit pas vous empêcher de parler de vos expériences
et de vos sentiments avec les autres. À long terme, ça
ne fera que vous aider.
N’ayez pas peur d’obtenir de l’aide si vous pensez
en avoir besoin; ce n’est pas un signe de faiblesse et vous
ne perdez pas la boule. Souvent, l’aide que vous recevrez sera
simple et de courte durée et vous empêchera d’avoir
des problèmes à plus long terme.
Nous savons que plus vous affrontez vos problèmes rapidement,
meilleures sont vos chances d’éviter des effets à long
terme. Si vous choisissez de ne pas faire face au traumatisme ou
essayez d’ignorer ce qui vous est arrivé, cela pourrait
avoir un effet négatif sur le reste de votre vie. Tout comme
nous avons besoin de guérir des blessures physiques causées
par le traumatisme, nous devons guérir des blessures émotionnelles.
Le counseling est une façon sécuritaire et positive
de tourner la page.
Comment savoir si vous devez parler à une conseillère?
Une travailleuse sociale qui a l’habitude de travailler avec
des victimes d’abus sexuel comprendra très bien vos
sentiments. Elle pourra vous aider à affronter les émotions
qui ont été déclenchées par votre expérience.
Elle pourra également vous aider à vous adapter et à gérer
les symptômes de votre traumatisme. De plus, avec son aide,
vous pourrez retrouver un sentiment de sécurité.
Vous pourriez avoir besoin de plus d’aide si :
- Vous vous sentez mal ou êtes déprimée pendant
plus de cinq ou six semaines.
- Vous vous sentez engourdie ou vide ou vous vous tenez toujours
occupée comme moyen d’éviter les pensées
et sentiments déplaisants.
- Vous n’avez pas d’amis ou de membres de votre famille
avec qui vous pouvez parler de votre expérience et de vos
sentiments.
- Vous utilisez des stratégies malsaines pour affronter
vos problèmes.
- Vous vous inquiétez à votre sujet ou au sujet de
votre famille et voulez en parler à quelqu’un.
- Si vous êtes inquiète ou confuse et souhaitez en
parler avec une travailleuse sociale, appelez le CALACS au 519
253-9667.
Adapté de documentation du Dr Mark Creamer, University
of Melbourne, et de Steve Rayner, psychologue de la Marine.
EFFETS
Effets de la violence sexuelle :
La violence sexuelle est une invasion troublante du corps et de
l’esprit. Elle a des répercussions profondes sur la
santé et le bien-être de la personne. Il y a plusieurs
réactions courantes à ce type de violence. Chaque personne
y réagit à sa façon. Ces réactions sont
connues sous le nom de syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
Tous les sentiments qu’éprouve la victime ainsi que
ses réactions à la situation sont considérés
comme étant normaux. Il n’y a pas de façon appropriée
ou inappropriée de faire face à la violence sexuelle
ou de se sentir après en avoir été victime.
La violence sexuelle constitue-t-elle un traumatisme?
Voici les trois éléments communs des traumatismes :
- L’événement était inattendu;
- La personne n’y était pas préparée;
- La personne n’avait pas les moyens d’empêcher
l’événement de se produire.
La violence sexuelle est considérée comme un événement
traumatique. Vous vivez un traumatisme si vous avez tellement de
stress que vous n’arrivez pas à composer avec ce qui
vous est arrivé, émotionnellement et physiquement.
Le traumatisme causé par la violence sexuelle peut perturber
la vie d’une personne de nombreuses façons. Les victimes
peuvent éprouver des sentiments d’impuissance ou de
honte et essayer de se blesser. Le traumatisme peut nuire à leurs
relations interpersonnelles et à leurs activités régulières.
Voici certains des effets courants :
Sur le plan physique
- Difficulté à dormir et à manger
- Blessures causées par l’agression
- Infections ou virus transmis par l’agresseur
- Grossesse
- Handicap causé par l’agression
- Souvenirs physiques de la violence
- Fatigue constante
- Douleur chronique inexpliquée
Sur le plan émotionnel/psychologique
- Anxiété, dépression, honte, colère/rage,
peur
- Faible estime de soi, choc, incrédulité
- Sentiment d’être « sale »
- Agitation, culpabilité, embarras
- Confusion, difficulté à porter une attention
soutenue, détachement
- Sentiment d’être isolée de soi et des autres
- Sentiments d’impuissance et de désespoir
- Souvenirs troublants comme des images ou des pensées
ou se remémorer la violence
- Se sentir gelée ou engourdie
- Impression d’avoir perdu quelque chose
- Sautes d’humeur inexpliquées
- Conscience accrue des choses autour de soi
- Cauchemars ou incapacité à dormir
- Stress et anxiété
- Crises de panique
- Dépression
La violence sexuelle ébranle le sentiment de confiance en
l’autre et en soi et détruit le sentiment de sécurité.
S’ADAPTER À L’EXPÉRIENCE
Voici quelques conseils qui pourraient vous aider.
Principes généraux
:
- Admettez que vous avez vécu une expérience très
stressante et qu’il vous faudra plus de temps pour surmonter
l’épreuve si vous n’arrivez pas à accepter
et à comprendre les sentiments que vous éprouvez.
- Demandez le soutien émotionnel de votre famille et de
vos amis. N’ayez pas peur de parler de vos sentiments.
- Faire face à la réalité de ce qui vous est
arrivé vous aidera à la longue. Parler est le meilleur
des remèdes. Il faut exprimer vos sentiments et ne pas les
refouler.
- Après un traumatisme, vous êtes plus susceptible
d’avoir des accidents et de tomber malade. Il est donc important
que vous preniez soin de vous et que vous fassiez preuve d’une
prudence accrue. Vous pourriez vous sentir fatiguée et triste.
Exhortez-vous à faire quelques-unes des choses qui figurent à la
liste qui suit. Cela vous aidera à vous sentir mieux.
Choses à essayer :
Physique
- Reposez-vous suffisamment, même si vous ne pouvez pas
dormir, et prenez des repas réguliers et bien équilibrés.
- Faites de l’exercice régulièrement (comme
de la marche, du vélo ou du jogging).
- Réduisez votre consommation de chocolat, de cola et
de sucre. Votre corps est déjà surexcité.
- Prenez le temps de vous détendre. Regardez une émission
amusante, écoutez de la musique ou prenez un bain chaud.
Émotionnel
- Acceptez-vous. Reconnaissez que vous venez de subir une expérience
très stressante. Acceptez vos sentiments. Vous êtes
une personne normale qui éprouve des réactions
naturelles – ne vous traitez pas de « folle ».
- Donnez-vous la permission de vous sentir mal et parlez de
vos sentiments.
Comportement
- Planifiez votre temps – restez relativement occupée.
Essayez de reprendre vos activités régulières
le plus tôt possible, mais ménagez-vous; ne vous
lancez pas dans vos activités comme moyen d’éviter
les sentiments et les souvenirs troublants.
- Parfois vous voudrez rester seule, mais essayez de garder
le contact avec vos amis ou demandez à quelqu’un
de rester avec vous quelques heures par jour.
- Faites des activités que vous aimez et dorlotez-vous.
Planifiez au moins une activité amusante chaque jour.
- Essayez de prendre de petites décisions, p. ex. quoi
manger ou quel film voir. Vous aurez ainsi l’impression
que vous reprenez le contrôle de votre vie. Si quelqu’un
vous pose une question, répondez même si vous n’êtes
pas certaine d’avoir la bonne réponse. Évitez
de prendre des décisions importantes.
Pensées
- Il est normal d’avoir des pensées, des rêves
et des « flashbacks » récurrents.
N’essayez pas de les réprimer. Leur fréquence
diminuera peu à peu.
- Parlez à des gens qui vous aiment et dites-leur ce
que vous ressentez. Bien que ce soit douloureux, c’est
la meilleure façon de surmonter l’épreuve.
- Il est parfois utile de tenir un journal. Lorsque vous ne
pouvez exprimer vos sentiments aux autres, il est presque aussi
utile de les mettre sur papier. La tenue d’un journal
vous aidera à passer le temps quand vous ne pouvez pas
dormir.
- N’oubliez pas que vos réactions sont normales;
ne vous qualifiez pas de « folle » et
ne pensez pas que vous êtes en train de « perdre
la tête ».
Acceptez le soutien qu’on vous offre
- Le soutien des autres peut vous procurer un certain soulagement.
Il est également utile d’exprimer vos sentiments
aux autres.
- Vos relations pourraient changer et vous pourriez vous faire
de nouveaux amis. Les bonnes choses dans votre vie pourraient
vous sembler mauvaises tout d’un coup. Vous aurez peut-être
l’impression que vous n’obtenez pas assez de soutien
et de compréhension et que vous ne pouvez pas répondre
aux attentes des autres. Si vous éprouvez des difficultés,
soyez patiente envers vous-même.
- Si vous avez des inquiétudes ou des incertitudes au
sujet de quoi que ce soit et que voulez obtenir l’aide
d’un professionnel, communiquez avec le CALACS au 519
253-9667. Le counseling peut vous aider à surmonter l’épreuve.
RECHERCHE
La recherche révèle que les personnes
ayant subi un traumatisme se remettent plus rapidement et facilement
si elles reçoivent du soutien et ont accès à des
conseillers qui peuvent les aider à surmonter la crise. |